Lorsque l’on part en vacances au ski, ou simplement durant un week-end pour les chanceux qui habitent non loin d’une station de ski, ils existent plusieurs types d’activités physiques. Tandis que certains souhaitent dévaler les pistes enneigées en faisant du ski alpin, d’autres préfèrent le ski de fond, ce ski de randonnée qui permet de prendre le temps de profiter du paysage. Et, à l’intérieur même de ces catégories, on retrouve différentes disciplines (descente, ski freestyle, ski de fond classique ou skating, etc.). Nous allons ici aborder ces disciplines afin de comprendre la différence entre ski alpin et ski de fond et trouver l’activité la mieux adaptée à vos envies.
Sommaire
Qu’est-ce que le ski de fond ?
Le ski de fond est un ski de randonnée : il s’agit d’une pratique nordique qui consiste à glisser sur la neige sans pentes. Il peut être pratiqué partout, en Haute-Savoie, dans les Hautes-Alpes, dans les Pyrénées, dans le Jura, le Massif Central, etc. Ici, pas de remontées mécaniques, ce ski de randonnée se déroule sur un espace plat au cœur du domaine nordique.
La randonnée nordique nécessite une très bonne condition physique et suffisamment de force au niveau des jambes et des bras. Ce sport travaille les muscles cardiaques et nécessite également une bonne endurance. Vous avez peut-être pu voir cela durant les jeux olympiques, notamment avec le biathlon où excellaient Martin Fourcade, et maintenant Quentin Fillon-Maillet ou Julia Simon.
Cette activité nécessitant des skis de randonnée différents de l’équipement utilisé en ski alpin est parfaite pour les amateurs de sport et de nature qui peuvent se promener dans un environnement calme et agréable. Le ski de rando étant très physique, il est conseillé d’y aller pas à pas et de ne pas ambitionner une randonnée trop longue dès le départ afin de s’approprier les bons mouvements pour ne pas se blesser et surtout, prendre du plaisir à pratiquer cette activité. Le ski de fond classique ou alternatif consiste à pousser un pied après l’autre. Le ski de fond skating est plus technique puisqu’il s’agit cette fois comme son nom l’indique de patiner.
Qu’est-ce que le ski alpin ?
Le ski alpin est totalement différent de son homologue nordique. Rendez-vous sur le domaine skiable de votre station de ski, utilisez les remontées mécaniques et lancez-vous dans une descente. Ce sport est beaucoup plus ludique que le ski de fond, mais il nécessite également d’avoir un minimum de condition physique pour plier les jambes et orienter ses skis. La pratique la plus connue des skieurs amateurs est le ski de descente.
Vous pouvez apprendre à skier dans un ski club avec un professeur ou vous lancer directement sur les pistes. Vous retrouverez différentes couleurs de pistes adaptées aux différents niveaux. Les débutants iront sur les pistes vertes ou bleues, les skieurs plus confirmés testeront les pistes noires et rouges. En vous rendant dans une station familiale, si vous avez des enfants, vous pourrez explorer les pistes les plus avancées et confier vos petits à des clubs de ski pour enfants ou à un professeur de ski.
Au-delà de la descente, le ski alpin compte différentes disciplines à l’image du ski freestyle. Il s’agit d’un mélange de half-pipe, de ski de bosses et de saut acrobatique. Cette fois, il faut bel et bien être expert pour pratiquer cette discipline. On pourrait aussi parler du snowboard, qui s’est considérablement développé, mais qui nécessite une toute autre technique que le ski alpin.
Quelle différence entre le ski alpin et le ski de fond ?
Très concrètement, la première différence réside dans la pratique elle-même. Le ski alpin consiste à descendre des pistes, le ski de randonnée à marcher ou glisser sur un sol plus ou moins plat. Il n’y a pas de notion de vitesse avec le ski de rando.
L’autre différence majeure est la condition physique nécessaire. Le ski de fond demande beaucoup plus de puissance et de résistance, c’est un sport extrêmement complet. Il sera parfait pour les personnes qui ont peur du ski alpin et des descentes, c’est un excellent compromis entre le ski classique et la randonnée en raquettes.
Un troisième différence se situe au niveau de l’attente de chaque skieur. En ski alpin, on va trouver du plaisir dans la vitesse, et la sensation de glisse. En revanche, il ne faut pas avoir peur de faire la queue pour les remontées mécaniques, et la foule présente dans les stations (notamment en période de vacances scolaires) peut en rebuter plus d’un. En ski de fond, l’accent est mis sur la randonnée au grand air, au calme, dans un cadre naturel.
Devez-vous prendre une assurance ski ?
Il peut être effectivement préférable de prendre une assurance ski en cas d’accident sur le domaine skiable, le domaine nordique ou en haute montagne hors domaine. Cette assurance vous offre un accompagnement qui peut être très complet en fonction de la formule souscrite. En cas d’accident durant votre séjour dans une station de ski, cette assurance peut prendre en charge les frais de secours, de rapatriement, mais aussi les frais de santé qui ne seront pas remboursés par votre mutuelle. Nous vous conseillons donc de l’ajouter dans la check-list de vos vacances au ski !
Si vous êtes parti une semaine dans votre station familiale et que vous vous blessez au bout de deux jours, cette assurance ski peut aussi vous rembourser le forfait de ski au prorata du temps durant lequel il n’a pas été utilisé. Vous avez cassé vos bâtons de ski, vos skis classiques, vos skis de randonnée, ou même votre snowboard ? Là encore l’assurance ski peut intervenir pour vous proposer un dédommagement.
Enfin, la souscription d’une assurance est indispensable si vous pratiquez le ski hors-piste. En cas de problème, la note peut en effet s’avérer particulièrement salée !